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Décès de Ferenc Puskas, l'ancienne gloire du football hongrois
ven 17 nov, 13h38

BUDAPEST (AFP) - Ferenc Puskas, la légende du football hongrois et l'un des plus grands joueurs du XXe siècle, est décédé vendredi à l'âge de 79 ans des suites d'une longue maladie dans un hôpital de Budapest.

L'ancien joueur vedette du Real Madrid surnommé le "Major galopant", qui souffrait de la maladie d'Alzheimer, était hospitalisé depuis six ans à l'hôpital Kutvolgyi de la capitale hongroise. Il s'y trouvait en soins intensifs depuis le 12 septembre.

Selon un porte-parole de la famille, Gyorgy Szollosi, interrogé par l'AFP, il est mort des suites d'une défaillance respiratoire et circulatoire.

Puskas, l'un des meilleurs buteurs de tous les temps avec son redoutable pied gauche, avait conduit l'équipe de Hongrie à une médaille d'or aux jeux Olympiques en 1952 et à une place en finale de la Coupe du monde en 1954, perdue face à l'Allemagne (2-3).

Dans les années 1960, il avait remporté avec le Real Madrid trois Coupes d'Europe des clubs champions (1959, 1960 et 1966). Lors de la finale de 1960, il s'était particulièrement distingué avec 4 buts à son actif. Il en a inscrit au total 512 en 528 matches pour le club madrilène.

Le Real l'avait engagé après son émigration de Hongrie suite à la révolte anticommuniste de 1956. De 1943 à 1956, il avait porté les couleurs d'un seul club dans son pays, Kijpest devenu Honved Budapest, club de l'armée.

Selon M. Szollosi, "les premiers à avoir téléphoné à la famille pour exprimer leurs condoléances ont été les gens du Real Madrid, ceux de la Fédération Hongroise de foot et bien sûr les amis innombrables du monde entier".

Puskas, qui a fait ses premiers pas commencé dans le Championnat hongrois à 15 ans, a marqué 83 buts au cours des 84 matches nationaux disputés pour la Hongrie de 1945 à 1956, une époque où l'équipe nationale était surnommée "l'Equipe en or" ("Golden team") ou les "Magyars magiques".

"Le Hongrois le plus illustre du XXe siècle est parti, a déclaré dans un communiqué Ferenc Gyurcsany, le Premier ministre hongrois. Ferenc Puskas est parti, mais la légende +Puskas Ocsi+ (petit frère) restera toujours auprès de nous."

"C'est une tragédie énorme pour le pays et en particulier pour nous, ses amis", s'est exclamé Jeno Buzanszky, l'un des deux derniers membres toujours vivants de la "Golden team", cité par l'agence de presse MTI.

Au Parlement hongrois, les députés ont observé vendredi matin une minute de silence en mémoire de Ferenc Puskas.

Parmi les rencontres les plus marquantes remportées par "l'Equipe en or", la victoire étonnante en 1953 par 6 à 3 -dont deux buts de Puskas- contre les Anglais (leur première défaite sur leur terrain de Wembley), avait fourni l'occasion à la Hongrie de retrouver un sentiment de fierté malgré la dictature communiste.

L'équipe hongroise a ensuite battu une nouvelle fois l'Angleterre, mais à Budapest (7-1), avant de se propulser en finale du Mondial suisse de 1954, finalement remporté par la République fédérale d'Allemagne à Berne.

En Allemagne, le président de la DFB, Theo Zwanziger s'est souvenu vendredi de ce Mondial.

"Nos souvenirs sont étroitement liés à la légendaire finale du Mondial-54", a-t-il souligné, en rappelant que l'Allemagne, qui se remettait à peine de la guerre, s'était imposée 3-2 en finale face aux Hongrois venus du bloc communiste.

"Nos anciens adversaires sont devenus des amis et ont initié pour les jeunes générations de nos deux pays une grande amitié sportive", a souligné le patron du football allemand.

Après l'échec du soulèvement hongrois contre la domination soviétique en octobre 1956, Puskas avait quitté son pays, comme 200.000 de ses concitoyens. Il s'était réfugié en Espagne où il avait rejoint ensuite le Real Madrid et pris la nationalité espagnole en 1962.

Source : AFP

LETTRE DE LA SEMAINE
Le lycée pilote Bourguiba : entre les objectifs et la réalité


Plus de vingt ans après le démarrage du lycée-pilote Bourguiba il est bien temps à mon avis d’évaluer cette expérience en prenant en compte ce que pensent les parents et les élèves. C’est pourquoi il est de mon devoir aujourd’hui en tant que parent d’élève de m’exprimer là dessus.
L’objectif fixé au départ par la création des lycées-pilotes était, et je pense qu’il l’est toujours, de former une élite appelée à permettre à notre pays de rattraper les pays développés. Cette formation devait être globale (savoir, savoir-faire, savoir-être et savoir agir) ce qui devrait produire une résultante de compétences techniques et humaines. Or, ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que grâce à des professeurs compétents que je remercie au passage, nous sommes arrivés à former des compétences de haut niveau, mais concernant la formation de compétences humaines, et suite à certains comportements voire abus, on a beaucoup de chemin à rattraper et le plus vite sera le mieux. Sinon, on risque de produire des robots pleins de savoir sans plus. La première part de responsabilité pour la rectification du tir revient à l’administration de ce lycée qui devrait être à l’écoute des élèves, les faire participer aux prises de décisions qui les concernent car c’est par là que commence leur participation à la vie citoyenne.
Je me permets de citer en exemple le refus de l’administration d’écouter les doléances des élèves en terminale à propos d’aménagements de leur emploi du temps ou à propos de menu servi pour les demi-pensionnaires. Où est passé le savoir écouter, savoir discuter et savoir convaincre sans abus de son pouvoir hiérarchique et disciplinaire.
Mon sentiment profond en côtoyant régulièrement ces élèves est que la Tunisie a une chance de les avoir comme citoyens car ils pourraient participer à son développement et que les autorités ont eu raison de créer ces lycées pilotes. Mais il faut que l’administration leur donne la possibilité de s’épanouir par la participation active à leur vie lycéenne prélude à leur vie citoyenne, les parents d’élèves pourraient y participer au sein d’un conseil de parents. Ainsi nous participons tous à faire de ce lycée une des locomotives de notre enseignements pour former des futurs cadres du pays.

source : tunis hebdo

A Sfax
Un élève poignarde son prof dans le dos à l’intérieur même du lycée


Dix-neuf ans inscrit, en 1ère année secondaire (ancienne 4ème année), dans un lycée de la délégation d’El Amra relevant du gouvernorat de Sfax, cet élève n’a pas trouvé mieux que de poignarder son professeur dans le dos à l’intérieur du lycée même, devant ses camarades, les autres enseignants et le cadre administratif de l’établissement.
L’agression s’est produite jeudi, pendant l’inter-classe.
A l’origine, cet élève aurait été réprimandé par son prof, pour un manquement à ses obligations scolaires.
S’étant senti «humilié» devant ses camarades, il sortit du lycée, alla chercher un couteau et attendit le prof en question dans un des couloirs.
L’ayant aperçu, il fila jusqu’à l’escalier et là, sans que personne ne s’en rende compte— il y avait pourtant de nombreux élèves — il le poignarda violemment dans le dos, cherchant visiblement à atteindre une zone mortelle (le côté gauche, où se trouve le cœur).
Malheureusement pour l’agresseur et heureusement pour le prof, le coup s’est logé plus bas, ce qui sauva l’enseignant.
Dépêchés sur les lieux, les agents de la Garde nationale ont procédé à l’arrestation de l’agresseur qui a pris la fuite après son forfait. Il est actuellement interrogé par les enquêteurs pour établir les circonstances de l’agression.

source : tunis hebdo

TUNIS
6 coups de couteau devant
le lycée de la rue de Marseille

Un élève du lycée de la rue de Marseille, qui, selon des témoignages, aurait été provoqué par un autre élève, lui asséna soudain six coups de couteau au niveau du ventre, ce qui a nécessité son transport d’urgence dans une clinique privée dans laquelle il séjourna durant cinq jours, s’en tirant miraculeusement.
Les deux parties se sont accusées mutuellement de provocation.
La famille de l’agresseur s’est défendue de voir son fils à l’origine de cette dramatique affaire, et a déclaré que ses préoccupations extrascolaires pour subvenir aux besoins quotidiens de ses parents ne lui laissaient guère le temps à ce genre de futilité et que l’agression en elle-même était involontaire et résultante de conflictuels rapports devenus trop tendus. Quant à la famille de la victime, elle a nié complètement la version de l’autre partie, et ce qui s’est passé, à son avis, était un acte délibéré de la part de l’agresseur, leur fils ayant subi les pires provocations avant d’être agressé ce jour-là.
L’enquête suit son cours après l‘arrestation de l’agresseur, et la justice saura délimiter la part de responsabilité pour chacune des deux parties.

source ! tunis hebdo

Ligue des champions arabes - Au Koweït - Al Kadissia-CA 1-0
Pouvait mieux faire !

On attendant mieux du Club Africain, surtout au vu de sa première mi-temps au cours de laquelle l’équipe s’est montrée bien en place, attentive et vigilante
Stade Nadi Al Koweït. Al Kadissia bat CA 1-0. Mi-temps 0-0. Public peu nombreux.

Arbitrage de M. Khelil Jalel (Arabie Saoudite). But de Badr Moutaoua (81’ sur penalty).

AL KADISSIA : Nawef, Nerich, Hassine Fadhel, Banda, Bchir, Al Cheikh, Daoued, Cheniri, Moutaoua, Keïta Ibrahima, K. Salame (Mzarek).

CA : Boumnijel, Souissi, Zaâlani, Gharzoul, Djanka, Ouertani, Yahia, Sellami (Ghanem), Dhaouadi (Hichri), Pokong, Ghariani (Ameur).



Au coup de sifflet de l’arbitre annonçant la fin de la première période, on avait pensé que le CA était en mesure de surprendre son hôte. Il est vrai que pendant cette mi-temps, l’équipe clubiste, avec un premier rideau défensif constitué de milieux très mobiles, à l’image de Ouertani et Ben Yahia, et un second dirigé de main de maître par Djanka, avait bien contrôlé son vis-à-vis. La défense et l’entrejeu très rapprochés ont mis à plusieurs reprises les Koweïtiens en difficulté. Les coéquipiers de Mohamed Mbarek ne se montrèrent réellement dangereux que sur des tirs de loin à l’image de celui décoché par Mbarek à la 31’ qui a trouvé Boumnijel bien placé.

Alignant Dhaouadi, Pokong et Ghariani juste devant Sellemi, Marchand a d’emblée opté pour l’offensive. Avec l’apport des Zaâlani et Ben Yahia, les Clubistes ont attaqué cette première période pour faire la différence et surprendre leur adversaire du jour.

Sur le plan offensif, Pokong a raté plusieurs tirs en dépit de son bon emplacement (19’, 29’ et 39’). A six minutes de la pause, l’ailier clubiste, alors qu’il était dans une position favorable, tire au-dessus. Dans les arrêts de jeu de cette mi-temps, Sellami eut l’opportunité d’ouvrir le score mais son lob passe à côté.



Fléchissement



A la reprise, les Koweïtiens élèvent le rythme et multiplient les offensives. Moutaoua, 58’, voit son tir arrêté par Boumnijel. Hésitation dans la défense clubiste, Gharzoul donne à Moutaoua l’occasion de contrôler une balle dans les seize mètres pour la frapper d’une droite puissante qui passe juste à quelques centimètres de la transversale.

Al Kadissia parvient à développer un plus gros volume de jeu. Le manque de concentration des Tunisiens devant a laissé les arrières en sollicitation permanente devant Al Cheïkh, Moubarek et Moutaoua, très actifs. A la 81’, Khaled Souissi tire Mohamed Moubarek par le maillot. C’est le penalty que transforme Badr Moutaoua, ouvrant le score pour les siens.

Al Kadissia contrôle la fin du match pour préserver son mince acquis qui pourrait être insuffisant pour le retour, les Clubistes ayant apparemment les moyens de renverser la vapeur.
Nizar HAJBI

Source : lapresse.tn

Le CA, nouveau leader
« Notre football d'attaque a été payant »
Bertrand Marchand, l'entraîneur clubiste, est satisfait du rendement de ses joueurs, mais il estime que des correctifs s'imposent au niveau du relais et du placement offensif.




Un CA en confiance, frais et appliqué a contrôlé la rencontre remportée, dimanche, face à l’OB ( 4-1) de bout en bout grâce à un dispositif en 4-4-2 bien en place.
Bien en jambes, le CA a d’entrée acculé les visiteurs dans leurs retranchements. Harcèlement constant, pressing et jeu haut sont les ingrédients du succès devant un adversaire désorienté par la rapidité d’exécution de l’entrejeu clubiste.
L’on a à maintes reprises observé le précieux concours des excentrés sur les flancs. Création du surnombre et dédoublements ont de facto permis de dominer l’OB annonçant l’orientation à prendre du jeu clubiste afin de cueillir l’hôte béjaois à froid.

Fluidité à l’entrejeu

Ouertani, égal à lui-même, a constitué un écran axial en plus de sa faculté à poser le jeu et à jouer sur la largeur du terrain. Ses deux compères du milieu, Wissem Ben Yahia et Oussama Sellami, ont constitué le complément parfait d’un entrejeu clubiste soudé, créatif et surtout fluide. Il est vrai que Ben Yahia, par sa générosité, sa fraîcheur, son travail de sape dans l’axe en plus de sa complicité avec Sellami, a permis une récupération et une relance optimale vers les ailiers Moussa et Dhaouadi, ainsi que vers l’avant-centre Bouguerra.
Ce dernier, très remuant, a réquisitionné à lui seul les deux défenseurs axiaux adverses, ce qui a eu pour résultat de libérer beaucoup d’espaces sur le front de l’attaque. Bref, le CA a allié le résultat et la manière en opérant en conquérant.
Des lignes clubistes rapprochées, de la variété dans le jeu, des décalages avec tantôt un jeu direct et tantôt un jeu court et léché …De quoi percer les deux rideaux défensifs des visiteurs…Toutefois, l’atout clubiste premier lors de cette rencontre est sans aucun doute Oussama Sellami. Au four et au moulin, il fixe et distille de précieux ballons en alertant les attaquants clubistes. Vers la fin, à chaque prise de balle de Sellami, le danger devenait permanent devant le cage de l’OB. Sa vista et sa faculté à aérer le jeu du CA font partie de sa chasse gardée et de son domaine de prédilection. car il faut le dire: le rendement clubiste est en grande partie tributaire de la forme de son régisseur.

Une défense compacte

Devant les raides occasionnels de Fathalli, Seiko, Abdelmajid Dine et Missaoui, la défense clubiste n’a pas eu à trop se démener. Adossé à un Djanka serein et vigilant, le quatuor défensif donne satisfaction. Gharzoul a gagné presque tous ses duels et il a eu le mérite de prêter main-forte à l’attaque. Zaâlani, toujours aussi rigoureux et régulier, continue de soutenir les velléités clubistes sur les flancs en créant le surnombre escompté grâce à ses déboulés.
La défense clubiste semble gagner en rigueur et en métier, tout en se montrant solide et compact.

L’efficacité retrouvée…

L’on a longtemps argumenté sur la stérilité manifeste de l’attaque clubiste que ce soit devant l’Etoile du Sahel ou même avant. Le CA se crée des occasions nettes sans se montrer lucide au moment de conclure. Le gâchis observé devant l’Etoile a laissé plus d’un observateur perplexe même si devant le CAB, un mieux a été entrevu ! Cette indigence criarde a semble-t-il été corrigée, puisque le CA a retrouvé le chemin des filets à quatre reprises devant les Cigognes.
Le travail d’approche devant les buts réalisé tout au long de la semaine a porté ses fruits face à une formation réputée difficile à manœuvrer en déplacement. Toutefois, devant l’abattage de Bouguerra, les percées de Dhaouadi(qui doit discipliner son jeu) et le bon timing (au niveau du placement) de Moussa( qui doit, quant à lui, muscler son jeu), les protégés de Kouki n’ont pu contrecarrer la «furia» clubiste.
Autre point névralgique clubiste, il a trait au mental de la bande à Marchand. Le CA n’a pas joué à l’économie, et n’a pas mis la pédale douce (surtout après avoir scellé assez tôt le sort du match), ce qui a laissé dire Marchand :" Notre fraîcheur a prévalu devant un adversaire coriace et en pleine confiance ces derniers temps. On a débloqué le résultat assez tôt, ce qui a obligé l’OB de sortir de sa zone. Notre football offensif s’est avéré payant bien que des correctifs s’imposent afin de résorber certains déchets au niveau du relais et du placement offensif. Il faut absolument rester dans cette dynamique, source de sérénité et de confiance."
Marchand a vu juste car il en est ainsi pour le régisseur clubiste Sellami qui retrouve depuis peu la plénitude de ses moyens. Ce dernier a même accéléré la cadence vers le 2e tiers de la seconde mi-temps….Le détonateur axial clubiste ne s’est pas fait prier pour enfoncer le clou en fin de partie.
Cela dit, un CA en roue libre promet d’être intraitable cette saison s’il continue d’afficher ce tempérament et cette même percussion offensive avec un cachet propre et des automatismes qui ne trompent pas !

Khaled KHOUINI

Source : lapresse.tn